Je suis mariée depuis trois ans avec Jacques, j'ai vingt-cinq ans J'ai découvert un peu après notre mana-ge que Jacques avait un fantasme un peu bizarre. En effet, il aimait les la-vements. Je l'ai surpris un samedi après-midi. Il était allongé sur le lit et tenait enfoncé dans son derrière une grosse poire en caoutchouc rose. C'est là que j'ai découvert ce qu'est un lavement.

Par la suite, je l'ai parfois aidé dans cette pratique et il m'a souvent proposé d'essayer. J'ai toujours re-fusé, jusqu'à il y a trois semaines en-viron. J'étais très constipée cette se-maine-là. Cela faisait sept ou huit jours que je n'avais pu évacuer.

"Cette fois, dit-il, il faut absolu-ment que tu y passes. Laisse-moi faire." Je refusai obstinément, "C'est un acte médical." dis-je, "Je ne te laisserai pas me faire ça... "

"Demandons une infirmière," dit-il.

Je ne répondis rien. Le vendredi soir, il me dit, "J'ai demandé à Madame L... de passer demain matin, il faut faire quelque chose."

Madame L... était une amie de la mère de Jacques, une infirmière de cinquante ans environ. Elle arriva à huit heures moins le quart.

J'étais encore au lit mais Jacques était levé depuis longtemps. Ils firent tous deux irruption dans la chambre. Je n'en menais pas large. Madame L... me dit bonjour très gentiment avec un sourire rassurant. "Alors, des petits problèmes ?... "

Jacques souleva les couvertures. Je me retrouvai nue, allongée sur le dos face à mon mari et à cette dame que je ne connaissais que de vue. Elle me palpa le ventre en tout sens, pressant à m'en faire mal.

Elle écarta ensuite mes jambes en me demandant de plier les genoux et examina mes parties génitales, puis, en recouvrant ses doigts d'un gant en plastique, elle me pénétra lentement en me regardant dans les yeux avec beaucoup de gentillesse. "De ce côté, tout va bien, ou presque," dit-elle.

"Mais pour vos intestins je vais vous faire un petit lavement. Ne craignez rien, ça ne fait pas mal ". Elle sortit de sa valise un petit sac noir et en sortit une sorte de réservoir en plastique plié auquel était attaché un tuyau. Elle le tendit à Jacques, "380 et une pincée de sel," lui dit-elle. Jacques partit avec l'appareil.

Pendant ce temps, elle ouvrit une petite boîte en métal où se trou-vaient sept ou huit canules et elle en choisit une. Elle devait faire une dizaine de centimètres. "Voilà qui conviendra parfaitement à votre anatomie," dit-elle en refermant la boîte. Jacques revint et accrocha le récipient sur le montant du lit. Madame L... me demanda de me mettre sur le côté gauche et de glisser quelques serviettes sous mes fesses. Je posai ma tête sur la cuisse de Jacques. Sa main jouait avec mon sein droit, dont le téton se dressait. Madame L... m'écarta les fesses et je sentis la canule me pénétrer.

"Voilà," dit-elle, "c'est en place. Pas de gêne ?"

Je fis non de la tête.

"J'en-voie l'eau ". Je sentis peu à peu l'eau qui me pénétrait. Au bout de quelques minutes, je paniquai un peu.

"Assez !" dis-je, "ça fait tout drôle !"

Madame L... coupa alors l'eau et me massa le ventre. Elle renfonça plus profondément la canule et rouvrit le robinet.

"Il n'y a presque plus rien," dit-elle.

Enfin, ce fut fini. Elle retira la canule et regarda sa montre. Quelques minutes plus tard, je sentis que tout allait partir, mais elle me dit, "Retenez-vous, allez, respirez lentement," et la première envie passa.

Elle dit à Jacques : "J'ai peur qu'elle n'arrive pas aux toilettes. C'est la première fois... Il vaudrait mieux qu'elle évacue sur le bassin." Jacques alla donc chercher un bassin et ils me maintinrent tous deux dessus tandis que je relâchais mon sphincter. C'est irracontable. Un torrent... Quand ce fut fini, elle me fit une toilette de l'entrejambe et m'introduisit dans le vagin une petite canule jetable. "C'est un produit d'hygiène intime très efficace," dit-elle, "je vous laisse la boîte, faites ça une fois par semaine."

Ce fut pour moi une expérience assez bizarre, mais finalement assez agréable et je suis prête à recommencer, à l'occasion, lorsque Mada-me L... vient pour Jacques. Car de-puis, même si ce n'est peut-être pas très utile, elle vient lui faire un traitement similaire tous les quinze jours.