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Vues: 7463 Created: 2007.08.15 Mis à jour: 2007.08.15

Clotilde

Clotilde

Madame Margelat s'affaire autour d'elle, lui passe la main sur le front, lui tâte le pouls d'un air inquiet. Je colle mon oreille à la mince cloison pour entendre leur conversation

- Je te dis que tu as quelque chose,

dit la tante.

- mais non, ma tante, ce n'est rien, un peu de fatigue du voyage.

- Ta, ta, ta … Tu as le front chaud, ton pouls bat vite, tu as sûrement de la fièvre …

- Oh! mais non, ma tante !

- Je te dis que si ! et tu vas me faire le plaisir de prendre ta température …

- Jamais de la vie ! J'ai horreur de ce truc-là,

- horreur ou pas horreur, tu vas m'obéir.

- Mais, ma tante, écoute … Enfin, donne -moi le thermomètre, je vais le placer sous mon bras.

- Non, non, ma petite ; sous le bras, ça ne donne pas la température exacte. Allez, prends le thermomètre et mets-le dans to petit derrière.

- Oh! ma tante, je ne pourrai jamais, je ne l'ai jamais fait…

- Eh bien, je vais t'aider …

- Oh! non, voyons ma tante, je ne suis plus, une petite fille …

- Pour moi, tu es toujours une petite fille et je te prie, une fois de plus, de m'obéir. Allons viens, couche-toi sur le côté, là sur le lit. Bien, sois gentille ma petite Paule, tu sais bien que ta bonne tante ne veut que ta santé et ton bonheur. Et dis-toi bien que toutes les jeunes filles que je connaît reçoivent le thermomètre entre leurs fesses ; moi aussi si tu veux le savoir… là, c'est cela, allonge-toi ; soulève~toi un peu que je remonte ta robe.

Du coup, ce .n'est plus le moment d'entendre, mais celui de voir. Je remets mon œil à l'observatoire. Paule est étendue sur le lit me tournant le dos et, déjà sa jupe est relevée jusqu'à sa ceinture. Je,. vois Madame Margelat saisir tranquillement le haut de la fine et jolie culotte de sa nièce et la .lui descendre… Et c'est –ainsi que moins de cinq minutes après son arrivée, je fais connaissance avec les délicieuses fesses de la charmante Paule.

Ça on peut avouer, pour de la veine, c'est de la veine !

Mais ce n'est pas le moment de me livrer à des considérations sur les hasards de la destinée. Comme dans Michel Strogoff, je me dis : regarde, de tous tes yeux, regarde !

Madame Margelat, laissant un instant sa nièce dans la position d'attente qui me permet d'admirer, de détaii1er l'adorable derrière, a pris le thermomètre dont elle enduit l'extrémité d'un peu de vaseline. Elle revient vers Paule et se penche. La jeune fille ne pouvant la voir, elle esquisse un sourire satisfait à l'adresse des fesses qui se présentent à elle dans leur galant déculottage. Et fait même de la main un petit geste menaçant dans leur direction. Puis, plaçant les doigts de sa main gauche tout près de la fente, elle écarte doucement les fesses du pouce et de l'index afin de découvrir l'endroit désiré. Comme ses gestes sont lents!... On sent dans son attitude et dans le sourire un peu trouble qui ne la quitte pas, tout le plaisir pervers qu'elle prend à soumettre cette grande jeune fille à une telle humiliation, à toucher cette chair jeune et fraîche, à explorer d'un regard aigu et sûr de lui la personne secrète de Paule ! … Les fesses, elle les écarte beaucoup plus qu'il ne faut pour ce genre d'opération et elle les maintient beaucoup trop longtemps écartées, offrant à mon regard fasciné une petite rosace ouvragée, peureusement serrée, avant de se décider à introduire enfin le thermomètre. Mais elle peut se vanter, lorsque celui-ci a pris sa place, si profondément que Paule a protesté, vainement, de ne rien ignorer des détails les plus intimes de la croupe idéalement fendue de sa ravissante nièce.

Et quand le temps nécessaire est plus qu'écoulé, pendant lequel je ne cesse de me délecter du piquant spectacle de ce petit bout de flèche planté au beau milieu d'un croustillant fessier nu, c'est encore avec des mouvements lents et calculés des frôlements que la bonne tante retire le petit polisson dont je voudrais bien imiter l'Indiscrétion !...

Oui je puis l'assurer, elle les connaît maintenant les fesses de Paule, Madame Margelat!... elle les connaît, et tout ce qu'elles cachent de délicieusement fripon!... Seulement., écoutez. Charmante voisine. Tout cela votre voisin le connaît à peu près aussi bien que vous l. .. Ah! Mademoiselle Paule, comme vous rougiriez de honte et de colère si vous saviez qu'un inconnu a pu ainsi violer vos plus mystérieux, vos plus merveilleux secrets!. ..

- 37°8, Allons, ce n'est pas grand-chose ,

tandis que Paule saute du lit, toutes jupes relevées, remonte sa culotte.

Je colle de nouveau mon oreille à la cloison …

- Tu vois bien, ma tante, que j'avais raison, ce n'est qu'un peu de fatigue.

- Oui, sans doute, mais tu as besoin d'être soignée, et je te préparerai ce qu'il te faut pour ce soir

- Quoi donc, ma tante?

- Tu verras bien …de toute façon, je reprendrait ta température. En attendant, à moins que tu ne préfères te reposer, nous pourrions aller faire un tour sur la plage ?

- Oh! volontiers, ma tante, je me .sens à présent beaucoup mieux … Dépêchons-nous.

J'ai quitté ma chambre et suis descendu jusque sur la plage.

Après le bain je suis allé vers Madame Margelat et sa nièce, qui. étendues ventre sur le sable se séchaient au soleil. Ma voisine m'a présenté à Paule et nous avons échangé quelques propos.

- Figurez-vous que Paule est un peu fatiguée et qu'à peine arrivée j'ai dû lui prendre sa température ; je suis soucieuse de sa santé et je contrôlerais ce soir.

Elle n'a pas dit : lui faire prendre, mais bien lui prendre (ce qui est vrai d'ailleurs) … Mais en entendant cette phrase qui lui rappelait (à moi aussi) la scène suggestive de tout à l'heure ; la pauvre Paule est devenue rouge, rouge, comme j'ai la conviction que rouges un jour ou l'autre m'apparaîtront ses fesses, ses jolies fesses dont j'admirais à la dérobée le délicat dessin dans son maillot vert foncé.