Anonymous


Vues: 13450 Created: 2007.09.20 Mis à jour: 2007.09.20

Lavement et Domination

Lavement et Domination

A Mem, avec tout mon pardon, avec tout mon amour...Pardon Mem...

L'histoire commence la veille au soir. Nous étions invités chez des amis. Je lui "appartenais" depuis deux jours seulement, je n'avais pas encore pris le pli. Malgré ses recommandations, ce soir là, je mangeais beaucoup, je bus beaucoup également, à la fin du repas les plaisanteries grivoises et parfois lourdes fusèrent. Mon copain, notre hôte, n'était pas en reste. Pour finir on parla politique.

Ca ne manqua pas : je finis par m'engueuler avec lui. Bref le comportement type du "beauf" moyen. Dans la voiture en mettant le contact elle me dit simplement "tu me fais honte !". Arrivés à la maison, je m'écroulais. Le lendemain, nous nous levâmes très tard. Pas de petit déjeuner. Elle me vêtit de ma tenue de bonne, les "dessous" étaient pénibles. Du crin en larges lanières sur la poitrine et le ventre. Mon sexe était encerclé d'un cockrin à pointes, écrasé par du crin également, gainé et corseté serré. Pas vraiment ce qu'on peut appeler le confort. Je dû lui servir son repas.

Elle ne m'adressa la parole qu'à deux ou trois reprises pour des choses insignifiantes. Pendant qu'elle mangeait, j'attendais, debout à coté d'elle. Après le repas, je m'activais à la cuisine, elle était à la salle de bains. Je savais bien ce que cela signifiait . Au bout d'un moment elle m'appela, elle sortit sur le palier, et me tirant par l'oreille, m'amena à la chambre. Elle me dévêtit, et me conduisit à la salle de bains. "Dans la baignoire, penché à l'avant, ordonna-t-elle, je vais t'apprendre à te retenir." Il fallut peu de vaseline pour que la canule me pénètre sans problème, la poire à lavements que nous utilisons est de 45 cl, son embouchure très fine. Je reçus le liquide tiède sans broncher. "Tu attends !"

Je savais ce que cela voulait dire. La deuxième poire arriva, je la reçus également sans broncher. "Tu attends !" Là, je commençais à avoir quelque inquiétudes, ma capacité maximum est de deux poires, après, j'ai du mal à retenir. La troisième poire arriva, toujours tiède. Elle en vida la moitié dans mon ventre, le reste était de l'air. Elle l'insuffla tout de même dans mon ventre. Les bruits de gargouillis causés par l'eau entremêlée par l'air étaient denses, forts, audibles. D'une finesse érotique qui semble indécente au non initiés de ces pratiques.

"Debout ! enfile ça" Elle me tendit une sudisette. Je m'en vêtis. Elle installa un tabouret dans la baignoire, m'y fit asseoir, attacha mes mains dans mon dos, de façon assez large et j'attendis. Elle revint quelques minutes après, à sa main une bouteille d'évian rempli d'un liquide jaune. "Bois! " Je m'attendais à son urine. C'était de la camomille froide. Je dû boire ainsi toute la bouteille qu'elle colla sur mes lèvres. Ce fût pénible et humiliant. Elle souleva mes pieds, glissa une cuvette en dessous et me dit : "Tu vas apprendre à te retenir, de boire... de manger.... de parler ! Tu vas rester ainsi une heure entière, quand je reviendrais, si tu t'es laissé aller, je te plonge ta tête dans ta merde !....et longtemps" ajouta-t-elle. Elle sortit, ferma la porte. La maison était plongée dans le silence. Que faisait-elle ? Je ne le saurais pas. J'entendais des bruits. Des bruits quotidiens, des bruits de vaisselles, de déplacements, la radio lointaine.

Mon ventre était douloureux, le liquide poussait. Des contractions, je pouvais me retenir, je le savais. Quelques spasmes douloureux, comme des crampes d'estomac les premières minutes, puis de plus en plus éloignées feraient jour. Ce n'était pas le premier lavement où il fallait se retenir que je recevais.

Ce qui était plus pénible, c'était cette envie de pisser, pressante, abominable. C'était plus dur à retenir que ce liquide qui voulait à toute force s'expulser de mon ventre, sortir par mon anus.

Ce fut cette envie de pisser, ce besoin d'uriner qui fut le plus pénible. Une envie à hurler. Ne pas crier, ne pas appeler, ne rien faire qui puisses m'attirer d'avantage sa colère. Sa rancœur. Elle avait de la rancœur contre moi, je le sentais bien. Je pensais à ma conduite de la veille. Je n'en étais pas fier. J'arrivais à peine à me souvenir des événements. J'avais mal à la tête. La gueule de bois, en prime ! Une heure, qu'est ce que c'est long une heure ! Je regardais le carrelage, j'y découvrais des imperfections, des ratées. Celles que l'on ne voit jamais pendant les temps ordinaires. Celles que l'on ne voit qu'ainsi : immobilisé, à la merci de ses envies irréalisables quand il n'y a rien d'autre à faire.... que d'attendre. Demander pardon ? velléité inutiles ! Attendre simplement que le temps s'écoule. Une heure ainsi. Nu, ou presque, avec cette sudisette qui retiendrais tout ce que je pourrais relâcher, une preuve en plastique irréfutable, la preuve à venir de ma faute, de mon oubli.

Et cette envie, ce besoin d'uriner ! J'avais l'impression que mes testicules, que mon ventre, que ma vessie allaient éclater ! Il fallait que je l'appelle, que je lui dise, non le lavement, pourtant pénible, mais cette envie, ce besoin impérial de pisser. Je ne le fis pas. Enfin, après mille pensées, mille efforts, la porte s'ouvrit. Enfin la délivrance ! Mais je dû patienter, attendre encore. Ecouter. Ecouter la leçon de morale qu'elle était en train de me faire. Je me tus, ne dis rien, ne répondis pas sinon que par le mot de pardon....je t'en supplies pardon.... Elle ôta le cadenas qui fermait mes chaînes, fit de même avec la sudisette.

"Allez file, aux toilettes!" il ne fallut pas me le dire deux fois. Sans m'applatir devant elle à plat ventre comme il est de coutume, pour bien montrer mon état de soumission, je filais vers la cuvette libératrice. Quel concert ! Je laissais échapper un cri de douleur, oui, de douleur en... urinant. Quelques minutes avant, j'avais pleuré de cette envie, de ce moment...

Pleuré de l'envie de pisser, plus que de celle de décharger mon estomac. Le silence qui suit Mozart, dit-on est encore de Mozart ? Mais quand les chutes du Niagara se taisent, quand le bateau s'éloigne, ce silence est aussi fracassant ! Aussi sublime, aussi rédempteur ! Le reste ? Il n'est pas une histoire de lavement. Sachez toutefois, à l'intention des lecteurs du forum de Maîtresse-Françoise.com (allez-y chers nouveaux lecteurs) que je fus habillé d'une longue robe, avec crin et tout le tralala très inconfortable, enfermé au cachot, (lire dans la penderie) mains liées large dans le dos (pour éviter les crampes) et jusqu'au soir..... je me suis fabriqué ma culpabilité, mon besoin de Rédemption, de pardon avec un loup aveuglant sur les yeux, de la cire de voyage qui étouffa les sons dans mes oreilles, isolé, réduit à rien d'autre qu'à ma culpabilité...

Après de longues heures tantôt debout, tantôt assis sur ma chaise, où le temps me parût durer une éternité, (approximativement : huit heures !) là où l'on pense à tout, hé oui, atout ! a sa vie, à son pouvoir, à sa conscience, au foot-ball même dont vous n'avez rien à foutre, rajoutez l'envie de pisser qui vous reprends.... elle me sortit de là. J'avais peur, je pensais à une correction exemplaire avec le câble électrique, celui d'un centimètre de diamètre, celui qui laisse des traces quinze jours !

Mais non, elle était belle ! vêtue de sa belle chemise de nuit blanche, de son déshabillé bleu.. Superbe ! Je sortis du placard, elle me revêtit de la chemise la plus laide que nous avons, un gros truc en coton, sans couleurs véritable et m'indiqua le lit ouvert. "Couché !" je m'allongeais. Elle se coucha, éteignit. je ne bougeais pas, j'étais pétris de douleur par ma culpabilité. Je sentis sa main qui m'attirait vers elle, je plaquais mon corps contre le sien... Je sentais son sein, petit mais généreux, je ne pouvais plus tenir, le chagrin, la culpabilité lâchaient leurs bondes ; j'éclatais en sanglots. Des larmes chaudes, incontrôlables, salvatrices..."Pardon...oh pardon de t'avoir fait honte, pardon" Je hurlais entre deux sanglots, inconsolable.

Petit à petit le flux lacrymal cessa. Je me calmais. Son corps, sa chaleur, sa beauté devinée dans le noir, son odeur, je commençais à bander.

Fortement, sans délicatesse, elle le sentais bien à travers ma chemise rugueuse et les siennes fines. je ne bougeais pas, connaissant l'interdit... Longtemps, elle en était heureuse, je le sentais. Puis, d'un ton très doux, elle me dit : "Bon, maintenant tu vas dormir, les mains sur la couverture, dans ton coin, bien sage..." je m'exécutais, docile....

Elle caressa ma tête longuement, j'avais envie d'elle, envie de lui faire l'amour. Je ne dis rien. elle caressait toujours ma tête et fini par s'endormir. Moi aussi, le sexe raide, et longtemps, très longtemps après... les yeux humides. Oh non, pas à cause de ce désir frustré, non... parce que je lui avait fait honte, simplement, parce que je lui avait fait honte, je suis triste en l'écrivant, je lui avait fait honte.... Je crois que j'ai dû murmurer pardon, juste avant de dormir.... en bandant...

Michel.