Pierre.


Vues: 5121 Created: 2007.11.04 Mis à jour: 2007.11.04

Le Bouillon Pointu

Le Bouillon Pointu

Author: Pierre.

L’histoire que j’ai l’intention de vous narrer maintenant ne date pas d’hier, elle commence avec ma tante canadienne, mais n’a rien à voire avec le camping. Cette tante est arrivée dans la famille avec le débarquement allié de 1944 sur les côtes de Normandie. Simplement elle a dut oublier de repartir et a finit par épouser mon oncle, avec qui elle vie en plein bocage normand.

Vers la fin des années cinquante, je fus inviter chez eux durant les vacances d’été. J’avais treize ans, et je passais mes journées avec mes deux cousines, Annie, qui avais mon ages, et Estelle, plus jeune de deux ans. Notre occupation était constituée des petits travaux de la ferme, nourrire les animaux, ramasser les œufs, curer les lapins, et l’après midi il pouvait nous arriver de mettre le foin en mouillettes. Je m’entendais très bien avec mes cousines, et les journées passaient comme de grand fou rire.

Un matin où j’avais eu un peu de mal à me réveiller, mes cousines et ma tante étaient déjà à prendre le petit déjeuné en discutant. Alors que je descendais, j’entendis ma tante conclure sa phrase en ces termes : « Bon si je comprend bien, je vais devoir vous préparer un ‘’bouillon pointu’’ pour ce soir… » pour moi, le bouillon pointu devait être une soupe quelconque, et je m’empressais de prendre mon déjeuné pour aller rejoindre les filles.

Pourtant dans la journée, je demandais à Annie quelle genre de soupe était le bouillon pointu ? Elle éclata de rire, et m’expliqua que c’était un bouillon tiède que l’on faisait rentrer dans le ventre avec une poire en caoutchouc lorsque l’on était constipé, et que c’était très drôle… Et Estelle d’ajouter : « C’est surtout redoutable ! »

Le soir en rentrant pour le dîné, Annie me montra la grande casserole d’émail qui bouillait sur la cuisinière : « Voilà notre bouillon pointu ! » Ma tante était en train d’ajouter deux cuillères à soupe de graines de lin, une autre cuillérée d’huile de ricin, et puis encore du miel et un peu de sel. « Voilà, je le pousse sur le côté et tout à l’heure il sera juste à température… » Nous déclara-t-elle. Le dîné se déroula normalement, mais à mesure que le temps passait, Estelle devenait de plus en plus sombre et renfermée.

Une fois la table débarrassée, ma tante y posa la casserole de bouillon tiédis, et sortis d’un placard une grosse poire de caoutchouc qui devait bien contenir un bon demi litre, la queue de la poire était faite d’un tube rigide et arrondie au bout (ce n’est que plus tard que j’appris que c’était une canule). Elle ressorti aussi une petite terrine qui contenait du saindoux habituellement utilisé en cuisine. Elle pressa la poire et plongea l’extrémité dans le bouillon, et peu à peu la poire reprenait sa forme aspirant le liquide. Elle chassa l’aire restant de la poire et recommença l’opération.

« Allez, Annie à toi l’honneur ! » Ma cousine fit prestement glisser sa culotte à terre et s’installa sur le banc de bois devant la table, la robe troussée en position prosternée. Ma tante prit un peu de saindoux sur le bout de son doigt et graissa soigneusement le trou du cul de sa fille, puis elle empoigna la poire et la planta dans son derrière. Alors, doucement elle la pressa, la vidant maintenant dans le fondement de sa patiente. Une fois vide, elle la retira, la remis au remplissage, et recommença. Annie poussa un long soupir, mais cela n’évoquait pas la souffrance : « Encore, s’il te plait ! » « Non, tu en as assez ! Et puis il en faut pour les autres… » Annie se remis sur ses pieds et alla s’installer à l’autre bout du banc, adossée à la table, les deux mains posées sur son ventre qui était maintenant devenu tout rond.

« Allez Pierre, à ton tour ! » Voilà bien quelque chose que je n’avais pas envisagé, moi le rôle de spectateur me suffisait amplement, « Allez, baisse ton pantalon et installe-toi ! » après une certaine hésitation, je choisi de m’exécuter et m’installais comme je l’avais vu faire à Annie. J’eu bientôt droit au saindoux sur l’anus et aussitôt je sentis la queue de la poire me pénétrer. C’était un peu comme quand Maman me prenait ma température… Lorsque ma tante pressa la poire, l’eau tiède partie à l’assaut de mes intestins, c’était bien la première fois qu’une telle chose m’arrivait, l’eau en entrant me chatouillait un peu et je sentais sa tiédeur gagner de proche en proche. Toutes ces sensations étaient pour moi très étranges, mais pas désagréable. Lorsque la deuxième poire vint à son tour s’épancher dans mon rectum, le problème se corsa, assurément la place commençait à manquer, mon ventre se tendait, et la pression devenait pénible. Je laissais échapper quelques plaintes. Lorsque la poire fut vide ma tante m’invita à aller rejoindre Annie, je relevais mon pantalon, mais je ne pus le refermer tant mon ventre avait gonflé. La masse de liquide contenue n’arrêtait pas de bouger, et l’on entendait force gargouillis et bruits obscènes. Comme je m’asseyais près d’Annie, celle-ci me glissa dans l’oreille : « C’est bon ! Hein ? »

C’était au tour d’Estelle de se prosterner. Elle pleurait en silence, de grosses larmes coulaient sur ses joues. « Tu ne m’en mettra pas beaucoup, s’il te plait ? » « Deux poires comme les autres ! » Lorsque la canule la pénétra, elle poussa un petit crie, quand ma tante fît entrer le liquide, elle sanglota carrément. Elle reçu effectivement les deux poires, mais je remarquais que ma tante ne les avait pas pressées à font, et du coup, elle avait reçu beaucoup moins de bouillon que nous.

Estelle ne bougeait pas, Annie avait l’air comblée, moi je me rendait compte que des chose étranges se passait dans mon ventre, et chuchotais à Annie : « Je crois bien que je vais avoir la colique… - C’est normale nigaud, c’est fais pour ça ! » Cinq minutes s’étaient passées presque dans le silence, ma tante nous dit : « C’est bon, vous pouvez y aller ! » j’avais maintenant tellement la colique que je n’eu pas besoin de demander où. Nous partîmes tous les trois aussi vite que notre continence nous le permettait dans le font du jardin. Les fermes à l’époque n’étaient pas équipées de W.C. et l’on faisait ses besoins dans le jardin où un sillon de bêche avait au moins l’avantage de nous accueillir tout les trois ensemble. Nous devions avoir assurément fière allure, alignés, accroupis, à nous vider de notre diarrhée.

Un temps plus tard, nous rentrâmes à la maison, sur la table étaient encore la poire, la casserole, mais celle-ci était maintenant vide, ce qui peut expliquer le fait que ma tante parti à son tour vers le jardin en nous voyant rentrer.

Annie me fit remarquer : « C’est bon les glouglous dans le ventre, et puis après, on est vachement bien tu ne trouve pas ? » Je ne partageais pas tout à fait son enthousiasme, encore trop déstabilisé par ce que je venais de subir. Je venais de découvrir ce qu’était un lavement dans sa traduction canadienne.

La semaine suivante, Annie me fit un tour à sa façon, au petit déjeuner, la voilà qui demande à sa mère : « Maman, il faudrait que tu nous refasse un bouillon pointu pour Pierre et moi » Cela étant dit en me fixant bien dans les yeux. Ma tante s’inquiéta : « Pourquoi, vous êtes encore constipés ? – Non mais on est très barbouillés et ça nous fera du bien un bon nettoyage, n’est ce pas Pierre ? » Cette peste d’Annie venait de me commander une monstrueuse colique sans me demander mon avis, et moi, par timidité je m’entendis répondre : « Oui, tu dois avoir raison » Dès que nous fûmes sortis je lui demandais pourquoi elle m’avait associé à sa commande, qu’elle n’avait pas besoins de moi pour se prendre un lavement si vraiment ça lui faisait plaisir… Elle se contenta de me faire remarquer que je n’appréciais pas encore les bien fait des bouillons pointu, mais que ça viendrait vite.

Et le soir, le bouillon infusait sur le coin de la cuisinière. Après le dîné Annie reçu ses deux poires dans les fesses, et s’installa confortablement pour bien profité de ses glouglou intestinaux. Je reçu les deux suivantes, sans trop d’enthousiasme, mais n’étant plus une découverte, je pus analyser un peu mieux mes sensations. C’était curieux de sentir ce liquide chaud se répandre dans mon ventre, amusant de le sentir bouillonner dans mes boyaux, mais je craignais vraiment trop de ne pas pouvoir contrôler cette monstrueuse colique qui se déclencha rapidement. Pendant mes réflexions, ma tante constatant qu’il lui restait la valeur d’une poire, invita Estelle à se joindre à nous, que ça ne lui ferait que du bien, et ma pauvre cousine qui décidément ne savait pas apprécier les mêmes bonnes choses que sa sœur fini par abandonner son postérieur au traitement, non sans pester contre nous et nos problèmes digestifs.

Dix minutes plus tard, nous étions à nouveau dans le fond du jardin à nous vider de concert. Je me fis toute fois, à ma grande surprise, la remarque que je me sentais maintenant vif et alerte.

La vie reprit son court paisible, Annie ne pensait plus, apparemment, à me faire partager son goût évidant pour les grands nettoyages intestinaux. C’était bien mal la connaître. Un jour ma tante partit faire des courses à la bourgade voisine, emmenant Estelle avec elle pour lui acheter une paire de sandales. Elle nous proposa de partir avec elles passer l’après midi en ville. Annie me suggérât que nous serions plus tranquille à rester à la ferme, le trajet en carriole étant long et fatigant. J’eu la faiblesse de l’écouter.

A peine ma tante avait-elle disparue au bout du chemin, que ma cousine me proposa de jouer au docteur, que je serais d’abord le malade, et qu’après nous inverserions les rôles. Moi gros nigaud, je me voyais me faisant tripoter par ma cousine, avant de moi même la faire se déshabiller. Nous rentrâmes donc à la maison et je me retrouvais rapidement tout nu sur la table de la salle commune. Ma cousine m’auscultant soigneusement, avec force papouilles, finit par m’annoncer son diagnostique : je n’allais pas bien par ce que j’étais constiper, et elle allait devoir me faire un lavement. Quant elle sorti la poire, je me rendis enfin compte qu’elle jouait ‘’pour de vrais’’. Elle soutira de l’eau tiède à cette heure là de la bouillotte de la cuisinière, ajouta juste un peu de sel et rempli la poire complètement. Elle me lubrifia soigneusement l’anus, m’introduisant profondément son doigt, et je reçu les deux poires réglementaires. Le lavement était bien chaud, il gargouillait à sa guise dans mon ventre, et j’avais déjà une bonne colique, mon docteur décida de m’encourager en me massant le ventre, mais ses mains dérapèrent vite vers mon bas ventre. Il faut reconnaître que j’eu rapidement une belle érection qui me déstabilisait quelque peu. Annie était beaucoup moins gênée que moi, et elle se mi a attaquer ma verge avec sa bouche. J’ai d’abord eu peur qu’elle ne me morde, la suite me prouva que je ne risquais rien de ce côté là. Au contraire, elle me suça si délicatement la bite que je découvris la jouissance dans sa bouche.

Après avoir été me vider de son infernal bouillon, je devins le docteur, et je mis aussitôt en pratique les cours que je venais de recevoir. J’installais ma cliente sur la table, et je la dé habillais progressivement en découvrant sont corps. Je connaissais ses fesses, je découvris ses seins, sa peau soyeuse, le parfum de sa foufoune, comme par hasard, il se trouve qu’elle aussi était très constipée, heureusement elle n’avait pas rangé la poire. C’était très émoustillant de lui injecter toute cette eau dans le derrière, et une fois encore elle insista pour recevoir une troisième poire, moi pris au jeu, je ne vis aucune raison de l’en priver. « Je savais qu’il y avait la place ! » triompha-t-elle. Son ventre était énorme, je le caressais doucement, très impressionné. Elle repoussa bientôt mes mains vers sa toison naissante, et fidèle à sa démonstration, ma bouche vint rapidement rejoindre la fête. J’avais encore beaucoup à apprendre, je ne compris pas pourquoi, alors que ma jouissance avait été fulgurante, la sienne durait si longtemps.

Une fois qu’elle fût passée par la case jardin, il nous restait à tout ranger pour ne pas laisser de trace de nos jeux de découverte. Puis en attendant que ma tante et Estelle rentre du village nous avons été échanger quelques caresses dans le foin de la grange.

Les vacances ont toujours une fin, si non on les appellerait la retraite, et doucement Annie s’est rapproché de mon oubli. Cela fait environ dix ans. Je viens de recevoir un coup de téléphone, elle est tombée par hasard sur mon nom dans l’annuaire, et elle voulait s’assurer que j’étais bien son cousin Pierre. Comme nous habitons la même ville, je sui invité a dîner chez elle samedi soir, mais je dois arriver dans l’après midi, que nous ayons le temps de discuter… Quelque chose me dit que je pourrais parier qu’elle me servira son fameux ‘’bouillon pointu’’ avent même de me verser l’apéritif ! …

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n/a Il ya 13 ans 1