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Vues: 4273 Created: 2007.10.20 Mis à jour: 2007.10.20

Le Lavement de Pervenche

Le Lavement de Pervenche

Ce récit est tiré d'un ancien livre érotique. Pervenche est une adolescente masochiste placée pour son plus grand bonheur en pension dans un établissement scolaire où les châtiments corporels sont appliqués en public.

Après la fessée, ce fut le tour du lavement. Pour cette séance, laquelle, par son côté mortifiant mais non douloureux, m'enthousiasma et me rendit l'intense plaisir masochiste qui s'était estompé au profit d'une lassitude causée par un châtiment tirant par trop en longueur, l'horrible Camille fut jugée nécessaire.

C'est elle qui apporta le bock à lavements. Je ne fus pas déçue par le calibre de la canule!

Celle-ci ne présentait qu'une parenté lointaine avec le menu tube en matière plastique noire, qui sert ordinairement à guider le liquide vers les entrailles du constipé. Elle était presque aussi grosse que la verge d'un adulte et sa longueur pouvait soutenir amplement la comparaison! Bien sûr, sa consistance trop raide, son manque de vitalité ne trompèrent pas mes sens mais toutefois, son implantation dans la rosette de mon postérieur me diffusa d'agréables sensations.

Contre le principe qui veut que celui ou celle qui enchâsse la canule dans le derrière d'un patient ou d'une patiente s'en désintéresse dès qu'elle est lovée, la servante ne la lâcha pas et, tandis que la chaude substance s'instillait dans mon fondement, elle n'arrêta pas de la remuer dans mon manchon culier. Ne se contentant pas de la manœuvrer dans le centre de ma lune, elle eut l'outrecuidance de me caresser le fendu à chaque fois que sa main s'écrasa sur la base de mes fesses, ayant enfoncé les vingt centimètres de la canule, dont le nom de godemiché eût été mieux approprié!

Avide de goûter un assouvissement, que j'estimais avoir mérité, je lançais mon fessier au- devant de l'effraction, dénonçant par ce mouvement obscène les sentiments qui m'habitaient. A l'exception des tortionnaires, qui ne l'étaient pas pour moi, qui savaient à quoi s'en tenir sur mes manifestations tant physiques que morales, les spectateurs furent interloqués par mes miaulements plaintifs, mes infléchissements et ascendances vocales, par les fluctuations de mon corps, qu'ils mirent, en fin de compte, à mauvais escient, sur le compte de ma réprobation, alors qu'au contraire je me réjouissais d'être enculée en public par la monstrueuse canule.

Je sombrai très vite dans l'extase en dessinant dans le vide d'incorrectes arabesques, en chantant les éloges d'un bien-être, que le reste de la classe était loin de ressentir, lorsque, tour à tour, presque sans doute chaque jour, l'un des éléments trinquait du lavement abhorré.

A peine Camille déboucha-t-elle l'huis de mon derrière que des gargouillis, des crampes intolérables me poussèrent à quémander l'autorisation de me rendre aux cabinets.

- Retenez-vous pendant trois minutes! En attendant restez debout, face à vos camarades, les mains sur la tête.

Cette torture fut plus difficile à endurer que la plus pénibles des séances de flagellation auxquelles j'avais participé, en tant que victime!

Nue depuis mes hautes bottines jusqu'au drapé de ma robe, retenue troussée de toutes parts par des épingles, j'ondulais sur place, me tortillais, me gondolais en grimaçant de douleur, suant d'appréhension que s'écoulât, d'entre mes fesses crispées, le trop-plein gonflant mon ventre comme une outre.

Enfin, Miss Daisy eut la compassion de mettre un terme à mes tourments.

- Filez!...

Tenant mon derrière à l'air à deux mains pour compresser davantage mes grosses joues fessières, les aider à contenir les eaux qui affluaient vers la sortie, je partis en courant me réfugier dans les W-C.