Anonymous


Vues: 4430 Created: 2007.09.08 Mis à jour: 2007.09.08

Le Même Que Maman

Le Même Que Maman

Adapté d'une nouvelle américaine

Author: procyonlotor

Comme tant d'autres enfants du baby boom, j'ai grandi dans une maison où un lavement et deux aspirines étaient les remèdes favoris de Maman. A l'adolescence, je n'appréciais guère ce genre de traitement. Lorsque maman me plaçait la canule dans l'anus, c'était toujours douloureux. Ce n'est que beaucoup plus tard, en en reparlant avec elle que j'ai compris qu'elle ne nous lubrifiait que très peu, pour ne pas nous traumatiser en nous triturant l'anus.

Quand je suis arrivée au lycée, je logeais dans une résidence d'étudiantes. Bien que je jouisse plutôt d'une bonne santé, j'ai tendance à souffrir de tous ces tourments qui accompagnent la femme chaque mois durant ses périodes : Humeur changeante, besoins irrésistibles de chocolat, tendance à gonfler, vous savez quand votre poitrine est très sensible et déborde de votre soutien-gorge habituelle, que vous ne pouvez plus enfiler votre jeans... Sans oublier une légère constipation. Au début, je prenais des pilules laxatives pour ce problème, mais une fois où j'avais utilisé mes comprimés jusqu'au dernier, j'ai du demander à une de mes voisines de chambre si elle pouvait me dépanner. Elle a semblée surprise et m'a demandé pourquoi j'avalais ces ‘'cochonneries'' au lieu de me faire un bon un petit lavement. J'ai été étonnée d'apprendre qu'elle utilisait des lavements pour ce genre de problème. J'ai été encore plus étonnée quand elle m'a dit que nombre des filles de la résidence faisaient de même. J'ai donc du me résoudre à utiliser mon sac en latex ambré, initialement acheté pour mes douches intimes pour me donner le lavement que ma situation réclamait.

Là je fus surprise de la facilité avec laquelle je m'administrais ce traitement : Pas d'introduction douloureuse, pas de pudeur dérangée, efficacité et rapidité d'action, je suis rapidement devenu une utilisatrice convaincu du lavement. Je dirais même que j'en étais arrivée au point où je les appréciais plutôt à condition que je ne sois pas obligé de me les donner dans de mauvaises conditions comme par exemple le matin, juste avant de partir travailler alors que j'étais déjà en retard.

La chose qui me dérangeait le plus était de devoir utiliser le même sac pour mes lavements et mes injections quelques jours plus tard. Je me sentais obligée de faire un grand nettoyage avec une désinfection méticuleuse de mon instrument entre les deux opérations. Le principe d'utiliser le même sac pour deux orifices si différant suffisait à me contrarier. Aussi, j'avais pris la décision depuis longtemps de racheter un second sac pour mes lavements. Il ne restait plus qu'à passer à l'acte, ce qui me demanda tout de même des années.

Entre temps, j'avais simplement quitté l'université, commencé une activité professionnelle et j'avais rencontré mon mari. C'était à l'automne de 1982, Richard et moi nous étions mariés en juin et bien qu'étant encore de nouveaux mariés, nous entrions cependant dans la routine. Tous deux nous bâtissions notre carrière, cela était bien différant de notre vie de rêveurs du collège. Financièrement, nous nous en sortions bien, et pourquoi ne pas envisager de commencer bientôt une famille. Je pensais de plus en plus souvent à arrêté de prendre la pilule.

Un dimanche matin, alors que je prenais mon petit déjeuné avec Richard, mon mari, et j'en profitais pour regarder les nouvelles locales sur le journal. Ce n'était pas le New York Times mais la gazette de la ville. Je parcourais les programmes des cinémas, les expositions en court, les éditions littéraires des auteurs locaux. Le tout généreusement entrecoupé d'encarts publicitaires des commerçants du quartier. Bien que nous ne peinions pas en fin de mois, j'ai toujours été habituée à tirer partis des ristournes que l'on trouvais dans ces publicités. Et ce dimanche l'encart du drugstore local attira mon attention : ils offraient une ristourne de $2.00 sur tous les models de sac à lavement à tous ceux qui apporteraient cette annonce en caisse. J'ai déchiré la feuille du journal pour récupérer cette annonce ainsi que quelques autres qui portaient sur des produits de grande consommation.

« Que fais-tu Christiane ? »

M'a demandé mon mari qui était maintenant dans la pièce à coté en entendant tout ce bruit de papier déchiré.

« Je récupère quelques bons de réduction dans le journal ! »

« Quelque chose d'intéressant ? »

J'ai répondu de façon évasive.

« Non, seulement les genres de truc habituels : Maquillage, shampooing, lessive...

Je culpabilisais un peu de lui faire des cachotteries au sujet du sac à lavement Mais bien que Richard sache que je prenne un lavement de temps en temps, c'était un sujet qui le mettait toujours mal à l'aise. Il considérait que c'était des truc bizarres et dégoûtant aux quels les femmes devaient satisfaire.

J'ai mis les coupons dans mon porte-monnaie avec l'espoirs de ne pas les oublier. Ce qui arrivait assez souvent. Lorsque je nettoie mon sac à main à fond de temps en temps, je retrouve toujours des réductions qui ont expiré un mois plus tôt. Et c'est ce qui à encore failli arriver, mais pas cette fois là.

Le jeudi soir, en rentrant de mon travail, j'ais dû m'arrêter pour faire le plein de ma voiture. Après avoir rempli le réservoir j'ai été payer à la caisse et en cherchant ma carte de crédit. Je suis tombée sur les bons de réduction récupérés le dimanche matin, et notamment celui du drugstore pour le sac à lavement ! J'ai payé le carburant et fais le tour du bloc pour m'y rendre ayant aussi d'autres achats à faire dans cette boutique.

À cette heure de l'après-midi le magasin était moyennement remplit de clients. J'ai commencé par faire mais achats ‘'normaux'', puis je me suis dirigée vers l'allée de l'hygiène féminine, où il y avait quelques autres femmes qui comme moi devaient sortir de leur travail. Pendant que la plupart d'entre-elle cherchaient leur marque de protection féminine favorite, je venais de trouver le rayon où étaient vendu tous ces articles de caoutchouc un peu ‘'sensibles''. Ce magasin avait un choix très important de sacs à lavement, bouillottes, combinaison des deux, étuis de douche intime, poires rectales et vaginales. Le tout en plusieurs contenances et plusieurs couleurs. Mais comme je le pense souvent, nous sommes tous les produits de notre éducation et c'était une combinaison bouillotte/sac à lavement rouge que je voulais. Juste le même que ma mère avait utilisé pour moi pendant des années. Ils avaient deux qualités, mais de savoir que je faisais un usage plutôt fréquent, j'ai choisi la meilleure. La boîte était marquée $5.49, mais avec mon coupon je paierais seulement $3.49. Personne n'a remarqué quand j'ai pris la boîte sur l'étagère, personne non plus n'a eu l'air surpris ou gêné quand j'ai fait la queue à la caisse. Il est intéressant de remarquer que les femmes peuvent acheter ce genre de choses si elles le veulent n'importe quand, mais que de la part d'un homme, cela provoquerait certainement plus de surprise.

Quand je suis retournée à la voiture, je pouvais sentir l'excitation monter en moi. En sortant du parking, j'ai compris tout d'un coup qu'il fallait que je rentre tout vite à la maison pour me donner un grand et chaud lavement délicieux avec mon nouveau sac rouge.

J'ai garé la voiture sur mon emplacement de parking et suis allé vers notre appartement. J'ai laissé mon manteau dans l'entrée et emporté le paquet contenant mon nouvel achat dans notre chambre. J'ai aussitôt quitté ma jupe et mon collant... Mais, à ce moment j'ai entendu le bruit de la porte d'entrée ce qui signifiait que Richard était rentré plus tôt qu'a son habitude et qu'au lieu de me donner un lavement, j'allais devoir nous préparer le dîner.

Il a passé la tête par la porte de la chambre et m'a trouvé entrain d'enfiler un vieux jogging où je me sens à l'aise. « Bonsoir chérie ! » Qu'il m'a dit en venant m'embrasser.

Nous sommes allés dans la cuisine, où nous avons trouvé dans le réfrigérateur de quoi satisfaire notre faim. Nous avons alors dînés tranquillement en échangeant les nouvelles de la journée. Puis, après avoir débarrassé, il est partit s'installer devant la télé pendant que je suis retournée à la chambre. J'allais enfin pouvoir prendre mon lavement.

J'ai ouvert la boîte de carton qui contenait mon nouveau sac et j'eu l'agréable surprise de retrouver exactement le même modèle que celui que maman avait. Il avait le même tuyau rouge et les mêmes canules noires. Le temps d'une seconde, je me suis retrouvée dans mon enfance. J'ai pris l'ensemble et suis partie vers la salle de bain.

J'ai ouvert l'eau chaude sur le lavabo et en attendant qu'elle arrive j'ai sorti ma bouteille de glycérine, Maman utilisait toujours de la glycérine, elle disait que le savon c'était bon pour les pauvres. Je ne sais pas où elle avait été chercher ça, mais j'ai gardé l'habitude. J'en ai versé la valeur d'une cuillère à soupe dans le sac, puis j'ai placé l'embouchure sous l'eau qui coulait maintenant chaude du robinet. Je l'ai laissé se remplir au delà de la moitié. J'ai vissé le bouchon percé qui permettait d'adapter le tuyau rouge à l'autre bout du quel j'avais installé la canule vaginale. J'ai toujours redouté les canules rectales que je trouve bien trop pointues. J'étais prête. J'ai ramassé le sac, j'ai purgé l'air du tuyau et je suis retournée à la chambre.

J'ai pendu le sac à la place d'un petit cadre que j'avais fait installer à mon mari juste à la tête du lit en insistant bien sur la solidité du crochet (ce jour la, il a dû me trouver un peu dingue), et j'ai étendu deux grosses serviettes sur le lit. J'ai fait glisser jusque par terre pantalon de jogging et culotte. Mais j'ai dû retourner à la salle de bain, je n'avais pas lubrifié mon petit trou. De retour, je me suis confortablement installée sur les serviettes. J'ai attrapé l'extrémité du tuyau pour me l'insérer doucement mais bien profondément. Ne me restait plus qu'à envoyer l'eau. J'ai pris un souffle profond comme Maman me l'avais apprit, et j'ai fais sauter la pince.

Ne me demandez pas pourquoi ce lavement était si spécial, je m'en étais donné d'autres avec mon autre sac, fréquemment, mais c'était la première fois que je me faisais un lavement, juste pour le plaisir, sans même être constipée : j'étrennais mon nouvel achat ! J'aimais chaque seconde de cette inondation merveilleuse de mes entrailles. Quelques minutes après que j'eu vidé le sac, j'ai retiré la canule et j'ai délocalisé vers les toilettes où le lavement a fait tout ce que j'attendais de lui. Comme Maman me l'avait apprit : « Un bon lavement chaud, c'est agréable est parfait pour vous nettoyer à fond ! » Et celui-ci n'a pas dérogé à la règle.

Après, j'ai nettoyé le sac et l'ai suspendu à sécher dans la douche avec son tube, comme Maman me l'avait appris. J'ai finis de me déshabiller et j'ai enfilé une affreuse chemise de nuit en coton mais très douillette.

Je suis retournée à la salle de séjour et me suis blottie tout contre Richard qui regardait toujours la télé. Il m'a serrée contre lui et m'a demandé :

« Mais Qu'as-tu donc fait tout ce temps ? »

« Oh, j'avais deux trois petites choses à nettoyer... »

Que j'ai répondu avec un sourire de bon petit diable sur le visage et un frisson de satisfaction.

Richard n'a pas paru remarquer mon sourire, mais il s'est rapidement rendu compte que je ne portais rien sous ma chemise de nuit et le fait que je le laisse explorer tout à sa guise ma tenue si peu érotique, l'a complètement déconcentré de son programme télé. Je lui ai susurré quelques mots enflammés à l'oreille et nous avons fini la soirée comme savent le faire les jeunes mariés sans même avoir besoin de gagner le lit conjugale.

Le lendemain matin c'est Richard qui a utilisé la salle de bain en premier, il a découvert mon nouveau sac à lavement qui séchait dans la douche. Il n'a rien dit, mais il l'a déplacé pour prendre sa douche. Quand je suis allé prendre la mienne un peu plus tard, il était posé sur mon vanity avec son tuyau soigneusement enroulé.

D'une certaine façon, j'ais été un peu a déçu que nous n'ayons pas au moins une conversation sur ce sujet. J'aurais pu lui expliquer pourquoi j'aimai tant l'utiliser. Mais il ne paraissait pas encore prêt à aborder le sujet des lavements.

Il est comme ça, et je l'aime comme il est, l'important ce jour là, c'était que j'étais contente d'avoir retrouver le même sac à lavements que Maman, et que j'avais découvert qu'un lavement n'a pas besoin d'être justifié pour être délicieux.