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Vues: 4282 Created: 2007.10.23 Mis à jour: 2007.10.23

Les Biscuitieres

Les Biscuitieres

Extrait d'un livre des Editions Sabine Fournier.

(Le Thermomètre)

Je n'étais pas assise à mes inutiles factures depuis un quart d'heure et Mélanie venait enfin de raccrocher, quand l'infirmière française entra chez nous. Elle était toute rose d'excitation et ses gros seins s'agitaient librement sous sa blouse.

« Qu'est-ce que j'apprends, ma chère Mélanie, ne m'aviez vous pas laissé entendre que c’était Melinda Carmody qui devait remplacer Elizabeth ? Figurez-vous que je viens de faire passer sa visite d’embauche à cette pauvre petite chose fragile ! Elle était d’une nervosité … l’idée d’aller travailler à l’usine la rend malade de rage ! figurez-vous qu’elle s’est offusquée de recevoir un thermomètre dans son gros derrière ; je me suis fait plaisir le plaisir de bien le lui enfoncer ! »

fit-elle avec son incroyable prononciation.

« M. le Comte, lui expliqua Mélanie, a jugé bon de lui faire faire un stage à l’empaquetage, pour lui apprendre à ne pas trop faire sa fière. Vous savez qu’il n’est pas content des prix que lui fait son père, le minotier ! »

« Vous m’en direz tant ! Ah ma chère Mélanie, si vous aviez pu voir le charmant derrière qu’elle a … »

Mélanie dut lui adresser un signe d’intelligence car Julie Beaumonde se retourna d’un coup et m’aperçut. Elle resta toute saisie de surprise, puis vint me pincer la joue.

« Mais c’est un bébé ! Ainsi c’est donc toi qui a hérité de la place. Comment t’appelles-tu, mon poussin ? »

« Elle s’appelle Charlotte, c’est la fille de Carmichael Carpenter ; le charpentier du village. »

« Et déjà des petits seins très prometteurs … Je me souviens de tes sœurs, deux chaudes garces ! Tu as de qui tenir ! »

Les deux femmes échangèrent un sourire complice. Je ne savais plus où me mettre. Julie me tâtait les seins sans vergogne et je n’osais pas la rabrouer. Tout en maudissant la sotte rougeur qui me tiédissait les joues, je la laissai me tirer au milieu de la pièce où elle m’examina tout à loisir. Mélanie paraissait amusée. La française me trouvait à son goût. Elle me palpait sur toutes les coutures et ne cessait de s’extasier.

« Mon dieu, les jolies jambes ! Et ces petites mains délicates ! Et cet adorable derrière bien charnu ! Et ces grands yeux de biche à qui l’on donnerait le bon dieu sans confession ! et l’on aurait tort !) Et cette peau délicate … »

Elle se remit à me toucher les seins et les fesses.

« Que c’est ferme, à cet âge ! Que c’est élastique ! »

Je n’osais pas la repousser.

« Savez-vous que ça ferait une sylphide parfaite ? Une fois qu’elle aura pris un peu de poids et que les formes seront plus ‘ prononcées ! Fais-voir tes jambes, ma jolie ? Est-ce que tu aimerais danser en tutu ? »

Je dus relever ma robe au dessus des genoux.

« les cuisses sont un peu fortes, je la verrai plutôt en nymphe ! »

C’était la première fois que j’entendais ces terme de nymphe et de sylphide. J’étais loin de me douter qu’il s’agissait du bataillon de filles qui ornaient les soirées intimes du Comte Zappa. Sous prétexte de danses, on les faisait s’exhiber dans le plus simple appareil devant les invités. Uniquement des hommes, cela va sans dire, et triés sur le volet. Bien entendu, les sylphides ne faisaient pas que leur montrer leurs culs. Tout le corps de ballet était à la disposition de ces messieurs, qui en usaient à leur gré comme de filles de bordel. Julie Beaumonde était chargée par le Comte de vérifier qu’elles étaient saines.

« Monte ta jupe plus haut, ne joue pas les timides ! »

Je dus donc montrer ma culotte et les yeux de la française apprécièrent le renflement de mon sexe juvénile.

« Ce sera de toute évidence une callipyge. On pourrait mieux en juger si elle était nue. »

« Comme vous y allez, Julie !. Elle n’est pas employée ici officiellement ! C’est juste pour la former un peu ! »

fit en riant Mélanie.

L’infirmière ne put cacher sa contrariété.

« Il faudrait quand même lui faire passer une visite, ne serait-ce que par acquis de conscience ! Est-ce que tu vas à la selle régulièrement ? Vous permettez, au moins, que je lui prenne sa température. »

« D’accord, mais rien de plus, hein ? »

« Il y a une épidémie de grippe espagnole en ce moment. Il faut bien que je m’assure que les nouvelles ne contaminent pas le troupeau. Va te mettre sur le canapé, ma mignonne, et baisse ta culotte. »

Avant que j’eusse réalisé de quoi il était question, les deux femmes me poussèrent vers le canapé et Mélanie m’obligea sans trop de douceur à me coucher sur le ventre. Julie me retroussa ma robe au dessus des reins et me baissa ma culotte sur les mollets. Pour cacher ma confusion, j’enfonçai mon visage dans un coussin. Je sentis qu’on tâtait mes fesses nues. Une boule de chaleur se forma dans mon ventre. Après un moment, une des deux femmes fit descendre ma culotte jusqu’à mes chevilles et m’en débarrassa. Le coussin était imprégné du parfum de Mélanie, je me gorgeai de cette odeur pendant qu’on m’écartait les cuisses.

Amusées par ma docilité, les deux femmes m’en félicitèrent narquoisement.

« C’est bien, me dit Mélanie, en me caressant une cuisse du bout des doigts … tu es une gentille petite … »

« Ce n’est pas comme la Mélinda ! »

approuva Julie, en me caressant une fesse.

Une langueur sournoise se répandait dans mon corps, comme quand je jouais avec les garçons derrière le presbytère. On me glissa un coussin sous le ventre pour me surélever le derrière et on m’écarta encore plus les cuisses. Affreusement honteuse, je sentis que j’étais mouillée au bas du ventre. Dans cette posture impudique, les deux femmes, qui se tenaient derrière moi, devaient voir tous mes orifices.

« Elle a déjà des poils … Et regardez … »

gloussa Julie.

Je n’entendis pas ce qu’elle chuchotait, mais Mélanie se mit à rire. Je suis sure qu’elles parlaient de mon sexe, du fait qu’il était ouvert et mouillé. Je mordis le coussin. Julie Beaumonde me prit par les fesses et me les écarta pour dégager davantage mon anus. Je l’entendis cracher. Son doigt mouillé de salive me toucha l’orifice arrière.

« Allons, ne te crispe pas comme ça ! Tu es grande, maintenant, il va falloir t’habituer à le montrer .. ouvre bien ce gros derrière et pousse un peu … voilà, comme ça, fais bien s’ouvrir ta petite fleur ! .. »

J’eus un hoquet : son doigt venait d’entrer dans mon cul.

«Je l’élargis un peu … » dit Julie.

Il y eut un froissement d’étoffe. J’en déduisis que Mélanie s’était accroupie pour mieux voir mon con dans la fourche de mes cuisses. Elle poussa un peu le coussin sous mon ventre pour mieux dégager toute ma fente. Mon cœur se mit à taper très fort, cela m’ébranlait la tête, et j’eus comme un éblouissement, en même temps, je sentis que je devenais encore plus mouillée.

«Voilà, c’est bien ouvert !»

me complimenta la française,

« Hop ! »

Elle m’introduisit le thermomètre dans le cul, d’un mouvement lent et rectiligne, bien plus profondément que nécessaire. Les deux femmes se turent. Deux mains me maintenaient les fesses bien écartées. Un souffle tiède balayait les poils de mon con. Sans doute que l’une d’elles devait lorgner ma fente de tout près. A nouveau, j’enfonçai mes dents dans k coussin. J’éprouvais une sensation de vertige dans la poitrine. Un doigt insidieux frôlait les bords de mon sexe. Je retins ma respiration. Le doigt se posa entre les lèvres mouillées de ma fente et enfonça en moi ma chair qui débordait dehors.

« Mon Dieu, ce sont les grandes eaux de Versailles … Si elle mouille comme ça pour un simple thermomètre, que sera-ce quand on lui mettra autre chose ! En tout cas, elle est vierge, aucun doute à ce sujet ! »

L’infirmière me tâtait l’hymen sans vergogne, mais avec une infinie délicatesse. Puis voilà qu’elle me toucha le clitoris.

« Ah, voici sa petite perle qui pointe le museau … »

« Faites-voir .. »

Tout en commentant, l’infirmière retira le tube de verre sur la moitié et le replongea aussi profondément deux ou trois fois. Le doigt pressa davantage et je sentis mon clitoris saillir. On me le pinça. J’étais à deux doigts de jouir. Jamais encore un garçon ne m’avait tripotée d’une façon aussi méticuleuse. Enfin, elles me retirèrent le thermomètre.

«Voilà, c’est fini, Mademoiselle joli cul ! »

me dit Julie Beaumonde en m’envoyant une taloche sur la fesse.

Je m’empressai de reprendre une pose plus décente et de rabattre ma robe après avoir remis ma culotte.

« Pas de fièvre ! fit Julie, en secouant le thermomètre. Cette petite mouilleuse a l’air d’être en bonne santé. Pourtant, elle est bien rouge, ne trouvez-vous pas ? »

« C’est parce qu’elle nous a montré son cul ! »

se moqua Mélanie en me pinçant l’oreille.

Elle n’avait pas tort, mais je ne l’aurais avoué pour rien au monde. J’étais encore tout étourdie du plaisir aigu que j’avais éprouvé quand l’une d’elles avait touché mon bouton. J’avais une épouvantable envie de me masturber. J’étais là, indécise, affreusement gênée, et je ne savais quel comportement adopter devant ces deux garces qui me regardaient en souriant, quand un cri lamentable s’éleva au fond du couloir.

« Mme Beaumonde … Mme Beaumonde ! Vite ! Je vous prie ! Cela fait plus de dix minutes, je ne tiens plus ! »

La voix paraissait affolée. La française se frappa le front de la main.

« Mon dieu, c’est vrai ! La Margie Harrington que j’oubliais ! Je viens de lui donner un lavement ? Vous voulez venir voit ; ça promet d’être drôle ! »

Je revis en pensée la grande rousse très maquillée Qui s’était exhibée devant Opal et moi. Elle semblait beaucoup moins flambante, maintenant, à en juger par l’accent suppliant de 1a voix.

« Par pitié, Mme Beaumonde, venez me détacher .. , je vais faire sur moi … »

On l’avait donc attachée ? Pour lui donner un lavement ? Les deux femmes se sauvèrent en riant.

LES BISCUITIERES 2

(LE LAVEMENT DE ZELDA )

« Vite, Mélanie, devinez qui j’ai chez moi ? La Zelda ! Figurez-vous qu’elle quémande une autorisation d’absence ! M. Simms m’a donné pour consigne de ne pas la ménager ! Faites donc comme si vous passiez par hasard pour me remettre un formulaire quelconque … »

Mélanie parut toute joyeuse de cette diversion. Elle replia son journal et enfila ses chaussures. Au moment de quitter 1e bureau, elle parut s’aviser de mon existence.

«Allez, viens, je t’ai assez boudée. Viens t’instruire un peu ! Prends donc une paperasse quelconque. Une vieille facture fera l’affaire. »

Je pris la première que je trouvais et courus après elle dans le couloir Nous entrâmes l’une derrière l’autre dans l’infirmerie où Zelda, assise sagement devant le bureau de Julie Beaumonde, subissait son interrogatoire préliminaire. Elle avait fait des frais de toilette et j’eus du mal à la reconnaître dans son élégant tailleur noir très cintré à la taille, et coiffée d’un minuscule chapeau à voilette. Elle nous décocha un regard noir et murmura, d’une voix à peine audible :

«ce n’est pas pour faire la fête, je vous assure, Mme Beaumonde. C’est ma cousine germaine qui se marie, il faut absolument que j’y aille, je suis sa demoiselle d’honneur. Elle ne me pardonnerait pas de lui faire faux bond ! »

« Tu vas encore boire du champagne et tu reviendras de là sur les genoux, avec des valises sous les yeux, incapable de faire ton travail correctement ! »

Pendant que Julie fulminait de la sorte, Mélanie alla chercher deux petits tabourets dans le cagibi voisin et nous nous installâmes comme si nous étions au concert, un peu en retrait. Zelda y prit à peine garde, tant elle était occupée à se justifier

« Et pas plus tard qu’hier soir, à la sortie ! N’as-tu pas été mêlée une dispute ? Opal Ferguson, une nouvelle, s’est plainte à Mr. Simms que tu l’avais giflée en plein atelier ! »

« C’est une prétentieuse ! Sous prétexte que son frère travaille . dans les bureaux, elle se croit tout permis ! »

«, Ce n’est pas une raison pour la gifler ! »

Zelda baissa la tête et s’apercevant soudain que nous étions assises, elle tressaillit et ouvrit la bouche de stupeur : Julie Beaumonde ne lui laissa pas le temps de réagir davantage.

« Si tu veux vraiment ce congé, il va falloir que je te visite ! » .-.

« Mais … je suis en bonne santé … » .

« On croit ça ! Moi, je te trouve bien pâlotte. Et puis ne discute pas, tu n’es pas à l’atelier ici, mais à l’infirmerie. Allez, mets-toi en chemise ! »

Les mains de Zelda se crispèrent sur son sac. Elle se tourna une fois de plus vers nous.

« Ne t’occupe pas d’elles, dépêche-toi d’enlever tes frusques,on a assez perdu de temps ! »

Avec une moue de contrariété, Zelda retira l’épingle qui fixait son bibi sur son chignon. Elle déposa son couvre-chef sur le bureau. Ses cheveux bruns que l’épingle avait maintenus se déployèrent sur ses frêles épaules, et rougissant soudain, elle ressembla à une petite fille qui s’est maquillée pour jouer à la grande. La bouche boudeuse, elle retira sa veste et la posa soigneusement sur le dossier de sa chaise. Puis elle dégrafa sa jupe sur les côtés et la fit glisser. Etre ainsi donnée en spectacle paraissait la mettre au comble de la confusion. Quand elle eut retiré son corsage, elle ne fut plus vêtue que d’une coquine chemise de satin rose qui s’arrêtait en haut des cuisses gainées de nylon noir.

« Retire ton collant, tu peux garder ta chemise.» .

« Ce sont des bas. »

« Des bas ! Voyez-vous ça ! On ne se refuse rien. Alors, tu peux les garde ! Fais-voir ; retrousse-toi. »

S’efforçant d’ignorer notre présence, Zelda souleva sa chemise. S’efforçant d’ignorer notre présence, Zelda souleva sa chemise. La blancheur anémique de ses cuisses avait quelque chose . d’un peu scandaleux au voisinage des bas noirs. Elles étaient plus grosses qu’on aurait cru à la voir vêtue. C’était une fausse maigre. Ses cuisses se touchaient entre elles tout du long. Zelda portait une culotte noire, à froufrous, ornée de dentelles.

« C’est pour aguicher tes amants que tu mets des culottes de pute ? Enlève-moi ça !»

Se moqua Julie Beaumonde.

Consternée, Zelda s’exécuta. J’entrevis ses fesses blanches, un peu lourdes, et la touffe hirsute de poils noirs de son sexe. Mais tout de suite la chemise retomba. Elle froissa sa culotte en boule et la fourra dans son sac. J’avais chaud au visage, tout à coup, et ne sava1s quel comportement adopter, presque aussi mal à l’aise que Zelda, très consciente que Mélanie et l’infirmière étudiaient mes réactions. Pourtant, j’aurais aimé en voir davantage, car la brève vision du triangle poilu entre les cuisses pâles s’était imprimée sur ma rétine. Je n’eus pas longtemps à attendre. Julie s’était levée. Elle vint rejoindre la jeune biscuitière devant le bureau. !

«Je te trouve le teint bien brouillé. Fais voir si tu a des vers. remonte ta chemise. Allons, plus vite que ça ; ne t’occupe donc pas d’elles, elles ont déjà vu un cul de femme, ne serait-ce que le leur ! »

Avec une sorte de sanglot, Zelda souleva sa chemise et dévoila son fessier charnu. On devinait l’ombre des poils au creux des fesses. Nous ne tardâmes pas à en voir davantage car Julie la força à écarter les jambes et à s’ouvrir les fesses en les prenant mains. L’anus mauve apparut, tout ridé, ainsi que la partie arrière du sexe dont la fissure médiane était encore masquée par des poils courts et frisés, tout emmêlés, qui ressemblaient à de la laine de chèvre.

« Ecarte les plus que ça ! Le petit trou doit être grand ouvert ! Tire bien sur les fesses et penche toi vers l’avant ! »

Zelda agrippa rageusement ses globes fessiers et nous vîmes s’arrondir l’orifice anal, petit œil rosâtre au centre de l’auréole brune. Une armoire de verre contenant des instruments de petite chirurgie se dressait derrière le bureau. A cause du contre-jour la vitrine faisait un effet de miroir. Le visage rougi par la confusion de Zelda s’y réfléchissait. Je croisai son regard empli de haine. Qu’elle dût s’offrir en spectacle, et d’une façon aussi humiliante, devant moi, une nouvelle, devait lui être particulièrement odieux. Elle poussa un cri de rage quand Julie Beaumonde, qui s’était sucé le doigt, le lui poussa dans l’anneau. Son sursaut de révolte amusa l’infirmière. Elle fit tourner son doigt sur lui-même, longuement, comme si elle le vissait et l’enfonça ainsi jusqu'à la garde.

« Allons, allons, tu ne me feras jamais croire qu’une fille aussi délurée que toi ne s’est pas fait enfiler dans ce trou bien autre , chose qu’un doigt, une canule ou un thermomètre ! Cesse donc de te crisper; ouvre le cul ! Voilà, _ comme ça … c’est bien … »

Zelda, les deux mains posées à plat sur le bureau, baissait la tête pour nous cacher son visage. Julie qui lui soulevait sa chemise d’une main pour bien nous montrer son cul, lui fouillait l’anus en riant sous cape. Ne sachant où me mettre, je me tortillais sur mon tabouret et froissais nerveusement la facture que je tenais. Je ne pouvais pas ne pas me souvenir de la façon dont Julie, la veille, m’avait élargie moi-même avant de m’introduire le thermomètre.

« C’est bien ce que je craignais, tu a besoin d'un bon lavement »

dit l’infirmière, en flairant son doigt.

« Oh non, Mme Beaumomde, je vais très bien de ce côté, je vous assure ! »

« Taratata ! Et d’abord je me propose de prendre ta température » ,

« Pas devant elles, alors … Oh, je vous en prie ! »

Deux larmes de rage brillèrent dans les yeux de Zelda. Elle s’ouvrit les fesses, nous montrant le trou de son cul avec une sorte de forfanterie. Mais elle avait beau faire, elle ne parvenait , pas à nous cacher son humiliation. Ses cuisses et son derrière étaient couverts de chair de poule, ses jambes tremblaient violemment sous elle.

Julie saisit un thermomètre posé sur le bureau ; après l’avoir secoué et sucé, elle l’introduit dans l’œillet offert et le propulsa dans le derrière presqu’entièrement

« aiiieee trop loin ! »

«Plus un mot, et garde la pose. Tiens ta chemise bien haut ! Je reviens tout de suite ! Mélanie surveille que le thermomètre ne ressorte pas »

A deux reprises, Mélanie retira le thermomètre pour le consulter et le replongea aussi loin, arrachant à Zelda un gémissement réprobatif

De l’eau coula dans la petite officine où Mélanie était allée prendre les tabourets. Puis le rideau de plastique se souleva et Julie reparut, portant un broc et déroulant un fin tuyau de caoutchouc noir prolongée d’une grosse canule du diamètre du pouce. L’anus de Zelda se crispa d’appréhension, manquant d’expulser le thermomètre que Mélanie attrapa juste à temps pour le faire disparaître à nouveau.

Dans la vitrine, je vis qu’elle me regardait ; soudain, cela me donna envie de rire et pour l’humilier encore plus je me penchai un peu, afin de lui montrer que je regardais son anus sur lequel le doigt de Mélanie restait posé sur le petit bout de verre enfoui. Elle me fusilla du regard, grimaçant de haine impuissante. Mais brusquement ses yeux s’agrandirent et elle entrouvrit la bouche. Julie qui s’était assise sur la chaise venait de lui ôter le thermomètre pour enfiler dans le cul la longue canuIe noire ; elle éleva le broc à bout de bras, au dessus de sa tête. Je compris que l’eau chaude giclait dans les entrailles de Zelda. La pensée de ce qu’elle pouvait éprouver m’emplissait de jubilation. Comme elle devait être humiliée ! Mais est-ce que cela ne la titillait pas un peu, en même temps ? A sa place, j’aurais été morte de honte. Mais en même temps … montrer ainsi son , cul à tout le monde … Se faire enfiler ce tuyau dedans ..

Cela dura un temps qui me parut infini, d’autan plus que Julie Beaumonde abaissait de temps à autre le broc afin de ralentir le flot qui se déversait dans les entrailles de Zelda ; enfin, avec un bruit d’évier qui se débouche le récipient acheva de se vider. Julie retira très lentement la canule et posa le broc à terre,

« Enlève ta chemise, Zelda ! Tu seras mieux toute nue. »

dit-elle d’une voix radoucie.

La biscuitière obéit sans discuter ; toute sa volonté semblait annihilée. Elle ne portait pas de soutien-gorge et nous pûmes contempler son émouvante nudité. En dépit d’un aspect assez souffreteux, son corps fluet ne manquait pas d’une grâce un peu morbide, bien qu’elle eût le derrière un peu trop gros par rapport au reste et des petits seins en forme de citrons déjà fripés par la débauche. Il y avait quelque chose de provocant et de vicieux dans la façon dont elle cambrait le torse pour faire pointer ses petits nichons ;son ventre gonflé d’eau s’arrondissait en forme de ballon, comme celui d’une femme enceinte, et paraissait d’une blancheur malsaine à cause du voisinage des bas noirs et de la touffe de poils sombres entre les cuisses. Le visage grimaçant à cause des coliques, elle se dandinait comiquement, soutenant son gros ventre des deux mains, en proie aux affres du lavement que nous entendions gargouiller dans ses entrailles.

«Je peux t’y aIler, Mme Beaumonde ? Je peux t’y aller, je sens que ça vient ! »

« Et où veut-elle aller toute nue, cette idiote ? »

nous demanda Julie.

« Tu vas faire ici, devant nous ! »

« Comment ? mais … »

« j‘ai besoin de voir de quelle façon tu évacues tes matières ! »

lui dit l’infirmière, d’un ton qui ne souffrait pas de réplique.

Zelda parut comme assommée. Pourtant quand Julie lui poussa la bassine entre les mollets, elle s’accroupit immédiatement dessus, nous tournant le dos. Mais la vicieuse française ne l’entendait pas ainsi. Elle l’obligea à se relever un peu, de façon à ne plus être qu’à demi accroupie afin que nous ne rations rien du spectacle infamant qu’elle allait nous donner. Les mains posées , les genoux, le buste penché vers l’avant, Zelda se vit donc contrainte de creuser les reins pour nous exhiber son entrefesse bien ouvert. Le cratère rose de l’anus, dilaté, s’écarquillait entre les bords boursouflés de l’auréole hérissés de poils mouillés, comme un œil obscène entre des cils chassieux. Un jet de liquide jaunâtre fusa avec violence de son orifice qui s’était arrondi et alla s’écraser bruyamment dans le fond de la bassine émaillée. Elle avait bien visé ; seules quelques gouttes éclaboussèrent le sol. Elle se vida en très peu de temps, avec des bruits abjects sur lesquels je ne m’appesantirai pas. Ie lavement que lui avait donné l’infirmière était parfumé à l’eucalyptus et cette odeur poivrée masquait celles que l’on aurait pu redouter : Tout en se vidant ainsi, Zelda glapissait de honte et de soulagement. Quand elle eut fini, elle se releva et enjamba la bassine. Ricanante,]ulie la torcha avec un morceau de coton. Zelda se laissa faire docilement, reniflant ses sanglots comme une petite fille. ..’

«Allons, c’est fini !»

la consola moqueusement la française. Et, d’une façon inattendue, elle prit dans sa main, comme si elle cueillait un citron, un des pâles petits nichons de la jeune biscuitière et lui titilla le téton.

« C’est bien, tu t’es montrée obéissante. Tu l’auras donc, ton congé, petite pouffiasse ! qu’est-ce qu’on dit à Mme Beaumonde ? »

dit-elle enfin, non sans lui avoir au préalable étiré une ultime fois le téton,

« Oh, merci, Mme Beaumonde, merci infiniment ! »

répliqua Zelda, d’une voix affreusement sucrée. Elle n’eut qu’un léger sursaut quand l’infirmière lui enfonça les ongles dans le sein, et pourtant, cela dut lui faire mal, car ses ongles qui étaient pourtant longs et pointus avaient entièrement disparu dans la chair du sein.

« Une dernière chose, je veux te voir lundi à huit heure à l’infirmerie, pour une petite visite de contrôle. »

Quand Zelda fut partie, elle ajouta en me regardant

« j’adore prendre leur température aux ouvrières… »