J’habitais dans un pays où la conscription était obligatoire, ce qui n’est plus le cas maintenant. Tout se déroulait sur une seule journée, dans un centre de l’armée de la ville où j’habitais. Par chance je n’avais pas eu besoin d’arriver le jour précédent et d’y passer la nuit. Je devais m’y rendre à 8 heures le matin. Je vous passe les détails militaires pour parler surtout de la visite médicale.
J’attendais avec quelques camarades dans une salle d’attente située dans un couloir, un de ceux-ci racontait à nouveau ce que j’avais déjà entendu, qu’on nous contrôlerait les « oeufs ». J’étais assez anxieux, sachant surtout que je n’avais aucune maladie qui aurait pu me permettre d’éviter de faire l’armée. Peut-être mon coeur battait-il trop vite ce matin-là ?
Une infirmière en blouse blanche est venue me chercher. Elle était jeune, dans la vingtaine, pas du tout l’air sévère, même si elle donnait des ordres clairs. Ce devait être une militaire. Elle m’a demandé immédiatement de me déshabiller, tout en gardant mon sous-vêtement. Il n’y avait pas de paravent, je devais poser mes habits sur une chaise, à côté d’une autre où il y avait les affaires du conscrit qui me précédait. J’avais mis un caleçon classique, il était bleu ciel, la mode de la couleur avait commencé. L’infirmière a jeté un coup d’oeil entre mes jambes, évaluant certainement la grosseur de la bosse. Elle m’a encore fait ôter mes chaussettes, puis m’a tendu un gobelet et indiqué la porte des toilettes. Il y avait une porte qui ne se fermait pas à clef.
Lorsque je suis ressorti, l’infirmière m’a pesé, m’a mesuré et m’a fait asseoir à une table pour prendre ma pression, trop élevée, ainsi que du sang. Elle a contrôlé le questionnaire médical que j’avais dû remplir à l’avance, me demandant une ou deux précisions. Elle a contrôlé ensuite mon acuité visuelle.
Une porte s’est ouverte et le camarade est sorti. Il m’a fait un sourire ambigu et a haussé les épaules. J’ai nettement vu qu’une tache de liquide avait traversé l’étoffe de son slip blanc. L’infirmière m’a dit d’entrer dans l’autre pièce. Deux femmes m’attendaient, l’une dans la trentaine, l’autre plus jeune. Je supposais qu’une était en formation, mais je n’ai pas eu la confirmation. La doctoresse m’a dit de rester debout vers l’entrée. Elle a examiné le questionnaire avec sa collègue, puis est venue dans mon dos, a inspecté ma colonne vertébrale, m’a fait pencher en avant et toucher le sol avec mes mains. Elle a baissé un peu mon caleçon pour dégager mon coccyx et mon pubis. Sa collègue m’a ensuite ausculté, toujours debout.
Le deux femmes discutaient entre elles, faisant des commentaires sur le déroulement de l’examen. Je crois qu’elles ne m’ont jamais adressé la parole, sinon pour me donner des ordres. Elles ont ensuite mis des gants. La doctoresse s’est assise sur un tabouret, j’ai dû me mettre devant elle. Elle a fini de baisser mon caleçon jusque sur les genoux, puis elle m’a tripoté le pénis et les testicules sans ménagement, me décalottant plusieurs fois. Elle a ensuite cédé sa place à sa collègue qui a recommencé. À ce moment-là, l’infirmière est entrée pour poser je ne sais plus quelle question. Elle a évidemment regardé attentivement mon pénis décalotté et à moitié érigé, je pense qu’elle faisait exprès d’entrer lorsqu’un jeune lui plaisait. Il faut dire que, sans me vanter, j’étais assez beau et j’avais pas mal de succès auprès des filles, même si j’étais encore puceau. Je n’avais pas encore franchi le pas.
Je ne sais plus si l’infirmière était ressortie ou pas lorsque la doctoresse m’a demandé d’enlever mon caleçon. J’étais dans un état second pour la fin de la visite. Je me souviens avoir dû monter sur une table d’examen recouverte d’un papier. J’ai dû me mettre à quatre pattes. Les deux femmes ont alors examiné ma prostate, chacune à son tour. Elle ont profité de cette position pour me tâter à nouveau les testicules. Je devais avoir une érection complète, je sentais du liquide couler de mon gland. La doctoresse a dit à sa collègue quelque chose comme : « Cela arrive souvent que les jeunes bandent à ce moment-là, ne le prends pas mal et fais semblant de rien. Tu vois, elle est bien droite et dure celle-ci, pas trop longue. ». La doctoresse tripota une dernière fois mon pénis et mon prépuce.
Elle m’a dit ensuite : « Vous pouvez vous rhabiller, bon pour le service. ». J’ai aussi souri au suivant et haussé les épaules. Il a dû voir que je bandais encore.